Samedi, le ré-aménagement provisoire, de la Place d'Austerlitz a donné lieu à une fête. Beaucoup d'élus, des représentants d'associations, des riverains, et des commerçants…
Petits fours et discours
Une ville bien gérée est une ville souriante. En effet, tout le monde était très souriant, même la police !
"Strasbourg est une ville bien "tenue", chaque rue, chaque lieu, chaque espace a sa fonction, définie dans un plan. "
Les strasbourgeois les plus pauvres en sont systématiquement chassés, refoulés toujours ailleurs.
Place Interdite aux clochards
Les bancs, à la demande quasi générale des riverains, sont souvent enlevés, afin d'éviter qu'ils ne soient squattés. Lorsque ce n'est pas possible la ville "décompléxée" favorise les bancs anti-clochards, auxquels sont ajoutés en leur milieu, deux accoudoirs métalliques, afin d'empêcher les SDF de s'y allonger.
La paix sociale ne s'achète pas
Les commerçants récupèrent des terrasses, les riverains ont obtenu un espace de jeux. Nous verrons combien de temps ces deux là s'entendront. Les terrasses de café seraient moins bruyantes qu'un petit groupe de sans-abri ?
Le banc anti-clochards et les caméras de surveillance
Les caméras de surveillance sont très nombreuses dans Strasbourg. Elles ont de nombreux détracteurs. La polémique sur leur efficacité, leur coût fait rage. Mais personne ne s'intéresse aux bancs qui font pourtant partie de la même famille répressive.
La ville avec ces bancs économise le panneau "Place interdite aux clochards" alors qu'il ne s'agit que de ça ! Je trouve scandaleux cet ordre masqué "clochard circulez".
Ces bancs en réalité sont criminels, ils représentent pour le clochard harassé une violence immense qui peut le tuer.
L'aménagement de cette place nous montre que la ville, favorise avec des méthodes insidieuses, l'éradication physique des sans-abri.
Jusqu'ou peut aller l'innaceptable ?